#Vend'redirection : Si vous étiez certain(e) de ne pas échouer, que feriez-vous ?
- marielaurefolcolin
- 25 oct. 2024
- 3 min de lecture

C’est une question simple mais puissante.
Je la pose régulièrement.
Elle révèle plus qu’on ne l’imagine.
Derrière cette question, on peut entendre : quels sont vos véritables désirs ?
Quelles ambitions avez-vous mises de côté ?
Quelles décisions importantes avez-vous retardées ?
L’échec : une peur qui façonne nos choix
La peur de l’échec est probablement l’une des émotions les plus paralysantes que nous ressentons, à l’origine de nombreux renoncements, elle nous pousse à rester dans des situations insatisfaisantes ou à repousser ce qui pourrait pourtant changer nos vies.
Pourtant, cette peur n’est souvent qu’une projection de ce que nous imaginons être une fin définitive.
Lorsque je travaille avec des personnes en quête de réorientation ou de changement professionnel, cette peur revient souvent. « Et si je me trompais ? »
« Et si je n’y arrivais pas ? »
Le doute a sa place.
Mais la vraie question que vous devez vous poser est : “Que feriez-vous si l’échec n’était pas une option ?”
Une question pour débloquer vos ambitions
Imaginez que vous êtes assuré de réussir dans ce que vous entreprenez.
Comment cela transformerait-il vos décisions ?
Peut-être oseriez-vous vous lancer dans cette carrière dont vous rêvez depuis des années.
Peut-être seriez-vous prêt à proposer cette idée nouvelle qui vous trotte dans la tête. Ou alors, vous envisageriez de retourner à l’école, de changer totalement de cap, de vous installer à votre compte…
Cette question a le pouvoir de briser l’auto-censure.
Elle vous permet d’aller directement à l’essentiel : vos vrais désirs.
Pourquoi ? Parce qu’elle vous confronte à vos vraies ambitions, celles que vous pourriez avoir oubliées, ou mises de côté.
Qu’est-ce qui vous freine vraiment ?
Lorsque vous vous posez cette question, ce qui émerge rapidement, ce sont les raisons qui vous retiennent.
La peur du regard des autres
Le manque de confiance en vos compétences
La crainte de sortir de votre zone de confort.
Mais qu’en serait-il si, au lieu de vous focaliser sur l’échec potentiel, vous vous concentriez sur tout ce que vous avez à gagner ?
Les blocages ne sont pas toujours liés à un manque de compétences réelles, mais à des croyances limitantes.
Les ressources nécessaires à votre réussite sont souvent déjà présentes ou à portée de main.
Mais tant que la peur de l’échec est omniprésente, elles demeurent invisibles ou inexploitées.
L’échec n’est pas une fin.
Celui-ci n’est pas un obstacle insurmontable mais une étape sur le chemin de la réussite.
Il est rare que la première tentative aboutisse immédiatement au succès.
Chaque essai vous rapproche de votre objectif.
L’échec devient alors un enseignant précieux.
En vous demandant ce que vous feriez sans la peur de l’échec, vous apprenez à voir plus grand, à explorer des horizons que vous n’auriez pas envisagés.
Vous vous permettez de rêver en grand, mais surtout, de réfléchir aux actions concrètes qui vous rapprocheraient de ce rêve.
Comment avancer dès aujourd’hui ?
La prochaine étape est simple : ne vous arrêtez pas à la réflexion.
Quelle est l’action que vous pouvez poser aujourd’hui, même petite, pour vous rapprocher de cette vision ?
Prenez-vous un rendez-vous pour explorer une nouvelle opportunité ?
Commencez-vous une formation pour acquérir de nouvelles compétences ?
Clarifier vos objectifs ?
Ces premières actions, même modestes, enclencheront une dynamique.
Elles vous feront sortir de cette peur d’échouer et vous permettront de vous ancrer dans un mouvement de progression, de découverte et de transformation.
Conclusion
La question « Si vous étiez sûr de ne pas échouer, que feriez-vous ? » est un levier extraordinaire pour avancer dans sa réflexion.
On en discute.


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