#Mercredynamique : je peux pas, j'ai piscine.
- marielaurefolcolin
- 26 févr.
- 2 min de lecture
Episode 4

Et si ça marchait ?
J’aimerais tellement me lancer, mais… et si ça ne marchait pas ?
Cette pensée arrive à l’instant même où une idée germe en nous, quand l’envie de changement se fait sentir.
Comment ça se passerait si l'on se posait la question inverse ?
Et si ça marchait ?
Derrière cette simple reformulation, il y a un changement de prisme capable de débloquer plus que nous ne l'imaginons.
Pourquoi notre cerveau n’envisage-t-il pas spontanément le succès ?
Il veut nous protéger.
Notre cerveau est programmé pour privilégier la sécurité et anticiper les dangers, plutôt que de voir les opportunités.
C’est ce qu’on appelle le biais de négativité :
Nous accordons plus d’importance aux risques qu’aux bénéfices.
Nous surestimons les obstacles et sous-estimons nos ressources.
Nous préférons ne rien faire plutôt que de prendre le risque d’échouer.
C’est ainsi que nous nous retrouvons à justifier notre inaction :
Et si je change de métier et que je n’aime pas ça ?
Et si je me lance dans ce projet et que personne ne me suit ?
Et si j’investis du temps et que ça ne fonctionne pas ?
Cette manière de penser nous prive d’un élément essentiel : et si, au contraire, tout se passait bien ?
Et si ça marchait ?
Poser cette question, c’est déplacer le centre de gravité de notre réflexion.
Plutôt que d’être focalisé(e) sur les obstacles, nous nous ouvrons à la possibilité de réussir.
Et si mon projet était le bon ?
Et si j’apprenais bien plus que prévu ?
Et si cette expérience me permettait d’aller au-delà de ce que j’imagine ?
Ce simple changement de perspective active deux mécanismes puissants qui nous engagent à agir.
On en discute.


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